Journée tranquille aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi l'agence de voyage a prévu 2 jours à Okayama. Il n'y a en effet pas énormément d'endroits touristiques dans cette ville, et pour aller dans les petites villes alentour pour visiter, il faut y aller en train ce qui met du temps sur les plus petites lignes.
Mais c'est les vacances après tout, je n'ai pas non plus envie de faire un marathon touristique.J'ai donc réservé la visite d'Okayama pour demain et de faire une journée en partie "repos".
J'ai quand même été me balader.
Direction Kurashiki, surnommée (même si c'est un bien grand mot) la Venise japonaise.
Une petite ville qui, avec Okayama, a eu la malchance d'être au coeur de l'actualité du mois de juillet suite aux inondations meurtrières qui ont touché le Japon.
La ville semble s'en être remise - aucune trace ne subsiste.
Kurashiki est connue pour Bikan, son quartier historique, ses bâtiments anciens autour d'un canal sur lequel on peut faire une balade à bord d'une sorte de pirogue.
Comme de nombreux quartiers historiques de part le monde, tous les bâtiments sont malheureusement occupés par des commerces de souvenirs et des restaurants.
L'endroit est très beau, mais tous ces commerces dénaturent un peu l'endroit. Préserver quelques maisons, les meubler de manière traditionnelle pour en faire une sorte d'éco-musée aurait augmenté l'intérêt du lieu.
Le torii et l'escalier escarpé qui se trouve derrière lui mènent à un sanctuaire dédié à Inari, le kami en charge du riz et de la fertilité, associé aux renards.
A noter une discussion fort sympathique avec un vieux Japonais qui a décidé d'étudier l'anglais et qui, dès qu'il en a l'occasion, tente de le pratiquer avec des gaijin - partant du cliché ancré dans la population japonaise que tous les gaijin sont anglophones 🙂