Bye bye Tokyo. Il y a encore plein de choses à y faire, mais ce ne sera pas pour cette fois.
Direction l'ouest, vers Nagoya, après un périple compliqué en train. Compliqué car prendre un train JR sur la ligne Chûô à Shinjuku un jour de semaine à 9h du matin quand on est chargé de valises, ce n'est pas une mauvaise idée: c'est quasiment pari impossible... mais ça m'aura permis de voir à l'oeuvre les fameux pousseurs qui tentent d'imiter César (le sculpteur, pas l'empereur romain) avec leurs compressions de voyageurs.
Après avoir laissé passer 2-3 trains (il y en a toutes les 10-15 minutes), l'heure de pointe a fini par passer et j'ai pu embarquer vers la gare de Tokyo pour trouver un shinkansen pour Nagoya... qui partait à 11h - c'était le premier pour lequel il restait des places de libres à moins de tenter sa chance avec les 3 voitures sans réservation.
Mais ce voyage m'aura permis d'avoir mes premières vues d'un mont Fuji sans nuages ni brouillard. Je pense que Hokusai n'avait pas imaginé celles-ci parmi ses 100 vues.
Pour rappel, on ne dit pas "Fujiyama" et encore moins "Mont Fujiyama": Ce sont des erreurs de retranscription. Le nom officiel est Fuji-san 富士山, ce qui se traduit pas "Mont Fuji". Mais le dernier caractère, qui veut dire "montagne" et se prononce "san" peut également se prononcer "yama", d'où l'erreur. "Mont Fujiyama" est, en plus, un pléonasme.
A noter: se renseigner à l'office du tourisme en arrivant dans une ville inconnue, ne serait-ce qu'à propos des transports en commun, aurait été plus qu'utile. Ne pas l'avoir fait m'a un peu gâché la visite:
On s'habitue très vite à Tokyo que Google Maps vous donne vos itinéraires en tenant compte des métros et trains locaux. Google ne semble par contre pas être au courant de l'existence du métro de Nagoya. Par conséquent, en utilisant GM pour aller vers des sites touristiques, la seule chose qui est indiquée, c'est à pied ou en taxi.
Si j'étais arrivé plus tôt, j'aurais été faire un crochet par l'office du tourisme pour vérifier ce qu'il en était réellement.
Ca a posé problème: les sites touristiques sont éloignés de plusieurs kilomètres les uns des autres. J'ai donc dû me contenter de voir uniquement le château de Nagoya.
Arrivée devant le château entouré d'un parc rempli de cerisiers en fleurs.
Juste avant le château, le théâtre No de Nagoya: visite express de l'exposition qui est malheureusement en cours de réaménagement, et donc essentiellement non visible à part quelques kimonos et accessoires traditionnels.
Le château lui-même a été détruit pendant la guerre et reconstruit en béton. L'intérieur du donjon n'est pas visitable: il est prévu de l'abattre cette année pour le reconstruire en bois d'ici 2022.
Très intéressant à visiter, le palais Hommaru, qui était la résidence du seigneur local depuis le 17è siècle. Détruit également pendant la guerre, il a été reconstruit à l'identique et ouvert au public l'année dernière.